Coup d’Etat manqué : J’ai été naïf (Le lieutenant Awal Hambally)

La deuxième journée du procès des personnes impliquées dans le coup d’Etat manqué de décembre 2015 a été riche en révélations et en contradictions entre d’une part les prévenus et les rapports de la gendarmerie et d’autre part entre les prévenus eux-mêmes.

Nigerfocus le 25 janvier 2018 : Appelés à la barre pour expliquer à l’assistance les faits, les prévenus ont chacun en ce qui le concerne expliquer comment il a été impliqué dans ce coup d’Etat Manqué de décembre 2015.
Après le Général de division Salou Souleymane, Le lieutenant Ousamane Awal Hambally reste le personnage le plus cité dans ce putsch manqué de décembre 2015.

A la barre, ce mercredi, le lieutenant Hambally n’est pas passé par quatre chemins pour indexer son ancien chef, l’actuel commandant de la Garde présidentielle, le Général Abdourahamane Tchiani.

C’est ainsi qu’il a expliqué au juge du tribunal militaire les relations qu’il avait entretenu avec le Général Tchiani.
« Nous avons fréquenté la même école militaire » a rappelé le Lieutenant montrant un bracelet que tous les pensionnaires de l’école militaire portaient.

Rentrant dans le vif du sujet, il explique qu’il a été contacté par Tchiani pour une opération. Des rencontres, Tchiani aurait payé un payer un téléphone portable qu’il a acheté en Côte d’Ivoire alors qu’il était dans une mission de l’ONU.
« Je n’ai pas eu le temps de le réinitialiser quand il a quitté »a-t-il expliqué.

Selon Awal Hambally, Tchiani lui a demandé de se mettre en contact avec le capitaine Boukar Mai Madou, un élément de la garde nationale afin de le convaincre et d’avoir d’autres militaires qui accepteraient de rentrer dans la préparation et le déroulement du coup d’Etat.

Lire aussiProcès coup d’Etat manqué : Salou Souleymane se défend d’être l’instigateur

« J’ai été naïf » a regretté, l’ancien militaire présumé putschiste ayant bénéficié d’un non lieu en 2012. au cours de son audition, il a expliqué comment il est rentré en contact un certain Sergent-chef Bonway, le Générale Salou Souleymane.