Disponibilité alimentaire :le Niger compte sur les pays “amis”.
La campagne agricole et pastorale de cette année a été déficitaire dans plusieurs parties du Niger.En vue de prévenir des crises alimentaires, l’Etat entend prendre toutes les dispositions nécessaires.
La campagne agricole et pastorale de cette année n’a pas répondu “totalement aux attentes de nos laborieuses populations”, a estimé Abdramane Tiani le président de la République du Niger lors d’un message à la nation à l’occasion de la célébration du 65è anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger.
Sans donner des chiffres, le chef de l’Etat a promis que des dispositions seraient prises pour “non seulement entreprendre des activités compensatrices pour les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi assurer la disponibilité des produits alimentaires sur l’ensemble du territoire national.”.
Sans littoral et avec une production agricole qui n’est pas toujours au rendez-vous,le Niger est obligé d’importer ces produits. Et depuis fin Juillet 2023 les sanctions prises par la Cédéao et l’UEMOA privent le Niger des moyens nécessaires pour la prise en charge des populations suite à la fermeture des frontières.
C’est pourquoi le président de la république a salué la “coopération multiforme” avec certains pays. Ce qui a permis au Niger de disposer “suffisamment de produits alimentaires accessibles sur le marché et cela en dépit du blocus barbare de la CEDEAO et de l’UEMOA”.
Il s’agit principalement de la Guinée, du Tchad, de l’Algérie, du Maroc, de la Guinée Equatoriale et bien d’autres pays.
“Une mention spéciale pour la République sœur du Togo qui n’a ménagé aucun effort pour nous soutenir avec engagement et constante disponibilité ainsi que tous les peuples frères qui nous accompagnent en ces moments difficiles”, a reconnu le président nigérien.
L’année dernière, la production agricole a été excédentaire à près de 70% selon les autorités. d’alors.
Selon l’Onu, plus de 4 millions de personnes ont Niger ont besoin d’aide humanitaire. C’est pourquoi une vingtaine d’organisations internationales ont dénoncé le manque d’excemptions humanitaires dans le cadre de l’application des sanctions de la Cédéao et l’UEMOA.
RD/bb (www.nigerfocus.com)