Niger : Une cinquantaine de partis politiques et d’associations crée un front contre la gouvernance d’Issoufou Mahamadou

 

Le Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la république (FRDDR, une dizaine de formations), le Front de l’opposition indépendante (FOI, trois partis), le Front des partis politiques non affiliés pour l’alternance démocratique (FNAPAD, une douzaine de formations.) et le cadre de concertation et d’actions citoyennes de la société civile indépendante (CCAC/SCI, une trentaine d’associations et organisations) ont porté, mardi, sur les fonds baptismaux le front démocratique et républicain (FDR).

Nigerfocus le 16 mai 2018 : Après un peu plus d’un an et demi de lutte contre le politiques d’Issoufou Mahamadou, les différentes structures qui forment son opposition politique et les organisations de la société civile en lutte contre la loi des finances 2018 décident finalement de joindre leurs efforts pour entre autres permettre « le retour à la légalité et à la normalité constitutionnelle, le respect de l’Etat de droit et des valeurs démocratiques, la restauration de la forme républicaine de l’Etat et des valeurs de la République ».

Les quatre structures ainsi réunies au sein du Front démocratique et républicain (FDR) considèrent que les autorités de Niamey « de manière systématique et délibérée, s’appliquent au démantèlement des institutions de la République et à la remise en cause des acquis démocratiques, économiques et sociaux de notre pays. ».

Selon elles le pouvoir s’attaque aux partis politiques, aux Organisations de la Société Civile, aux Syndicats et aux citoyens, Instrumentalise et harcèle les médias publics et privés.
Les élections générales de 2016 n’ont pas été du goût de l’opposition politique nigérienne. Dans la déclaration rendue public ce mardi, le FDR entend « sauvegarder la souveraineté populaire en particulier par l’organisation d’élections régulières, justes et transparentes conformes aux standards internationaux, respecter des règles et principes prescrits dans le protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO ».

Au Niger, les élections générales sont entendues en 2021. Issoufou Mahamadou, a promis de se retirer au terme de son deuxième à la tête du Niger.