Elections 2020-2021 : Le président du Niger réaffirme son soutien à la Céni malgré les appels de l’opposition.

Malgré l’appel de l’opposition, Issoufou Mahamadou fait sourde oreille et réitère son confiance aux deux institutions chargées d’organiser et de proclamer les élections.

Nigerfocus le 3 août 2020 : Le président nigérien Issoufou Mahamadou a réitéré dimanche, dans un message à la nation, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance, sa confiance à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et à la Cour constitutionnelle malgré l’appel à leurs dissolutions de l’opposition politique.  

« Pour assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral nous avons veillé à la mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante (CENI), à l’élaboration d’un fichier électoral biométrique, et à l’arbitrage du contentieux électoral par une cour constitutionnelle ayant une composition de nature à assurer son indépendance. », a déclaré Issoufou Mahamadou.

L’opposition qui boude la Céni depuis son installation en 2017, estime qu’elle n’est pas représentative de la classe politique nigérienne. Et dans un document appelé « Livre blanc » publié en juillet, les partis politiques regroupés au sein de quatre fronts ont exigé la dissolution de la Céni et de la cour constitutionnelle.

Dans le nouveau chronogramme, les élections locales sont prévues le 13 décembre 2020, le premier tour de la présidentielle couplé aux législatives le 27 décembre 2020 et le second tour pour le 21 février 2021. C’est pourquoi Issoufou Mahamadou a appelé la classe politique à un dialogue politique.

« Ça sera leur contribution à la modernisation de la vie politique dans notre pays. Ça sera leur contribution à la promotion des valeurs et à une expression noble des suffrages.. », a souhaité Issoufou Mahamadou.  

Issoufou Mahamdou qui termine un second mandat à la tête du Niger a promis de remettre le pouvoir à celui que le peuple donné « sa confiance » a estimé que « les élections transparentes constituent une des conditions de la poursuite de la transformation économique et sociale du pays ».

Depuis le début de l’ère démocratique au début des années 90, le Niger n’a jamais connu de transition politique.

Balima Boureima (www.nigerfocus.com)